CaroInPorkPieLand

Et voilà, déjà 8 mois. Dans moins de 4 jours je quitterais les contrées de Pork Pie Land pour revenir en territoire breton nantais.

Mais avant de vous enchanter d’une longue analyse psycho-proutienne sur mon séjour , laissez moi vous conter ces 15 derniers jours.

Que de péripéties mes aïeux ! Enfin, surtout la semaine passée. Celle d’avant fut plutôt ordinaire, entre cours à l’école, repas de bagage en soute (a.k.a : gros sac) chez Alice, dernier cours particulier avec Emerald …

J’ai pu prendre une photo de mes élèves de première qui, à l’annonce de mon départ imminent, m’ont permis de ne plus rentrer dans mes chaussures à l’aide de phrases telles que « oh non ! Tu pars pas ! », « sans toi, j’aurais jamais réussi à préparer mon examen ! », « on ne veut pas d’un autre assistant ! ». Vous comprenez mieux maintenant mon gonflement de chevilles.

Ensuite, tout mignons, ils sont venus me voir pour me proposer un repas à la pizzeria en leur compagnie pour nos adieuuux. J’ai bien évidemment refusé, coupant court à toutes effusions de sentiments, maintenant ainsi une relation de supériorité. BAZINGA ! Voyons, je ne suis pas un monstre. J’ai bien entendu accepté. Je suis d’une grande bonté.

Voilà la photo de mes chers petits de première. Vous remarquerez le signe sataniste effectué par ces âmes damnées. Quelle éducation.

Le week end du 28/29 avril, direction Londres.

Le samedi j’ai d’abord rejoins Paula, qui réside dans le quartier de Perpette-Les-Oies à Londres. En attendant Eric, nous nous sommes restaurés dans son petit village tout en papotant allégrement.

Nous avons ensuite été à la rencontre d’Eric, arrivé sain et sauf à la station de métro et c’était parti pour un week end de folie. Ce dernier terme est ma foi peut-être un peu trop extrapolé mais il n’en reste pas moins que ce demi week fut fort plaisant.

Le samedi soir, notre mission avec Eric était de déchiffrer l’anglais d’une amie espagnole de Paula à l’accent TRES marqué. « I’m solllly, I don’t have è vely goude plononciaziòn ».

Le lendemain, c’était touriste time ! Sous la pluie. Avec mon parapluie cassé. Nous avons bien ri, nous nous sommes rendus dans tous les lieux prévisibles du touriste basique et nous nous sommes ruinés en prenant le métro.

Devant chez Lisbeth. Elle nous a même pas invité à prendre le thé, la rapiat ! 

 (et ça ce sont les super muffins que j'ai fait pour les manger avec Paula et Eric)

Le lundi, travail, caca boudin. J’apprends la bonne nouvelle que malgré mes heures supplémentaires je ne serais payée que deux semaines en mai. Dafug ? Et oui, car un assistant n’est payé que pour une durée de 8 mois, et étant arrivée mi septembre, cela fait 8 mois mi mai. Donc même si j’avais bossé la fin mai je n’aurais pas été payé. Joie, bonheur, extase. J’ai donc fait comprendre mon mécontentement, et il m’a été accordé une troisième semaine de paiement. Ma prof référente m’a dit que je pouvais partir maintenant si je le souhaitais mais j’ai une conscience professionnelle ! Jamais ô grand jamais je ne laisserais mes élèves dans le désespoir, alors je ferais mon travail jusqu’à la fin, par respect, car je suis une personne intègre ma ptite dame ! (et sinon en fait je faisais que 5 heures la dernière semaine, voilà pourquoi j’ai accepté. Mais quand même hein ! Je suis une assistante qui rocks !).

Le lundi soir, repas chez Alice. Préparez vous à baver : crackers/boursin/fromage divers/crêpes salées/crêpes sucrées. Un plaisir gustatif. Bourrelets contents !

Le mardi c’était English Breakfast ! Après huit mois dans ce pays, il était temps que je goute au ptit déj’ anglais. C’était très bon. Et pas du tout gras. Non non non. Parfaitement sain.

L’aprèm, nous avons été voir The Avengers dans le petit cinéma de Melton. Un bon exercice d’anglais pour le Toupinou.

Le mercredi, direction Leicester pour discuter des derniers potins avec Damoiselle Audrey et Damoiseau Géo en ingurgitant un cheesecake des plus fades comparés à celui de Max, gouté pendant les vacances (et approuvé).

Le jeudi, glandouille après les cours.

Le vendredi, glandouille tout court. (ah ah ah). Journée off pour moi (ma prof référente a eu pitié de moi). Donc réveil à 14h, ptit déj’, rien, rien , rien, gouter, rien, rien et restaurant indien. Et oui on a quand même fait un truc ! Avec Alice et Aaron, nous sommes allés manger (ou plutôt, nous sommes allés nous gaver) à Tandoori Knights, restau indien, très bon. Trop manger. Peut plus se déplacer. Mal au bidou. Arg. Maidai. Ensuite, nous sommes allés dans un bar où je me suis ridiculiser devant des jeunes en jouant au billard. Je n’aime pas cette activité. Et elle non plus ne m’aime pas.

Au programme le samedi : Cardiff. Très jolie ville rock’n’roll, avec un beau château, de belles ruelles, un grand stade de rugby, un pub métal que-je-l’aime-beaucoup. Nos jambes ont littéralement mourues. Eric avait très mal au pied, et je ne sentais plus mes jambes. Mais ce fut une bonne journée. On ne peut pas en dire autant de la nuit à l’auberge de jeunesse. Ma première impression quand nous sommes allés déposer nos affaires était que c’était chouette, le mec à la reception était cool, tout avait l’air simple et pas prise de tête. Puis nous avons essayé de dormir. Le lit tanguait à chaque petit mouvement, donnant cette impression de pouvoir tomber à n’importe quel moment sur le monsieur d’en bas. Ah oui, le monsieur du lit d’en bas. Qui arrive à deux heures du mat’ et allume la lumière. (on était six dans la chambre). Et ne parlons pas de cette douce jeune fille qui arrive au milieu de la nuit, allume la lumière (mais ça on s’y était habitué)et claque la porte à de nombreuses reprises parce « fuck the door, it doesn’t fucking shut ! ». Douce nuiiiit.

A 7h30, nous étions réveillés, prêt à attaquer le ptit déj. Hum. Céréales pour moi, et café dégueu pour Eric.

A 8h, nous étions prêts. Que faire à Cardiff un dimanche matin à 8h quand on n’arrive plus à marcher. Bah, marcher pardi ! Et aller prendre un bon jus d’orange à Starbucks pour essayer de faire passer la fatigue.

A 11h, nous étions dans un train bondé pour nous rendre à Bath. Ronssspphhhiiit Zzzz pour moi. Arrivés là bas, direction l’office de tourisme. Et bam, le plan merdique à £1.

Bath est une ville très jolie également. Elle est surtout connue pour ses bains romains. Qu’on peut visiter pour la modique somme de £12. Mais bien suuuur. On se contentera d’admirer les bâtiments de l’extérieur. Nous avons encore beaucoup marché, parce que ça faisait longtemps et qu’on est un peu sado.

A 16h la visite était terminée. Et notre train était à 17h40. Donc, comme deux clochards (on était parfaits pour ce rôle avec nos têtes de zombie et notre façon de marcher comme des alcooliques)nous avons attendu patiemment (ou pas) en  critiquant regardant les gens, assis sur un ptit banc dans la gare.

Le train c’était looooong. Mais on est reviendu à Melton. Heureusement que le lundi était férié et nous avons pu donc glander un peu avant de passer à l’étape : simulation pour faire rentrer toutes mes affaires dans deux valises. Echec total. Après moult réfléchissages, j’ai du rajouter un bagage en soute. Après cette bonne heure à vouloir tout caser en vain, nous sommes allés chez Alice manger des crêpes, encore trop bonnes et ensuite jouer à la wii.

Le mardi, Eric est reparti vers la France me laissant seuuuuule. Mais que pour 5 jours ! Mouhahah.

Ce mercredi, j’ai donné trois heures de cours, je suis rentrée, j’ai glandé.  Puis je suis allée manger à la pizzeria avec mes élèves, ils m’ont dit que j’allais leur manquer, blablabla, et bien sur j’ai rougi, blablabla. C’était franchement sympa.

Et aujourd’hui, l’une des activités dont je suis fière c’est que je suis allée me balader dans le parc (j’ai fait une demi heure de marche rapide, yihaaa). Ensuite je suis allée donner mon dernier cours à Josh. Il m’a offert des boucles d’oreilles et une carte pour mon départ. So sweet ! Je l’aime bien ce ptit ! Et sa mère m’a dit que je l’avais aidé (Josh, pas elle, patates !) à avoir plus confiance en lui. Owwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww.

Voilààà, c’était long hein ? !

BAH C’EST PAS FINI !!!!! mouhahahahhahahahaha

Voici donc mon bilan de ces 8 mois :

Ce qui va me manquer :

-mes gentils collègues et topains

-mes gentils élèves avides de connaissances

-le squash

-le garlic bread, + *insérer ici liste de nourriture*

-la politesse des anglais

-les visites de ville

-les grasses mat’

-être la « prof » et pas l’élève

Ce que ça m’a appris : I can do it ! Et aussi ça m’a appris à parler l’anglais courant me permettant ainsi de raconter des bêtises aux anglais.

Et voilà mon analyse de la balle qui rebondit !

J’ai surement oublié des trucs. Si ça me revient je les écrirais.

Et voilà la fin de ce blog. Chers lecteurs, j’espère vous avoir distrait et vous avoir bien fait rire à travers le récit de mes aventures.

Cheerios ! (comme on dit ici).

Je suis donc revenue dimanche 15 en terre britannique, après 6 heures de trajet (aaah Dinard, tu ne me manqueras pas, aaaaah le bus de Leicester à Melton, tu ne me manqueras pas non plus).

Ce que j’aime chez les anglais c’est qu’il rattrape leurs jours fériés quand ils ont lieu pendant les vacances ! Explications : le jour célébrant le jubilé de la reine ayant eu lieu pendant les vacances, les gens de mon école se sont dit « Mais voyons, nous allons rattraper ce férié pendant un jour de cours ! »). Et voilà, donc lundi je n’ai pas eu cours. Ça m’a permis de recharger le frigo et de préparer des cours pour mes chers petits élèves.

Le mardi «je reprenais donc le chemin de l’école. Enfin, d’abord le chemin des cours particuliers puisque je commençais par une heure avec Emerald, qui évidemment comme à son habitude avait bien révisé son français (sic). Puis école. L’après midi une petite réflection de l’un de mes élèves m’a fait sourire : on parlait des Gallois pour je ne sais quelle raison et j’entends Elliott souffler à Emerald « those sheepshaggers » (=baiseurs de moutons (quelle vulgarité ces jeunes, n’est ce pas ? )). Bien entendu cela me fait sourire et Elliott me regarde les yeux équarquillés « oh mais je pensais pas que tu allais comprendre, désolé »). Toujours se méfier des petites assistantes de français les enfants.

Bref.

Le mercredi, encore cours et petite anecdote sympathique : alors que nous regardions le programme du hellfest avec l’une de mes élèves (dans un but purement pédagogique évidemment), elle me dit « oh mais j’adoooore Steel Panther, surtout la chanson  « Fat Girl » ! . Faith in humanity restored.

Le jeudi j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée au badminton, sous la pluie, et tout et tout ! Mais avant j’ai fait un crochet par Café Nerro pour le moment « jeracontequedelamerde » avec Géo, un moment fort plaisant étant donné le manque d’interaction sociale entretenue depuis mon retour à Melton Broadway.

Au badminton, j’ai encore joué comme une championne (et ça rime), puis je suis allée donner un cours particulier à Josh qui apparemment avait aussi bien révisé son français qu’Emerald.

Ce samedi, direction Liverpool pour une journée visite et débilités en compagnie de Géo et Cédric. Arrivée là bas à 10h10 (après un réveil à 6h30, youplaaaabouuum), j’ai attendu les deux zigotos puis notre visite a pu commencé. Le matin, nous avons pu admirer la petite Géante de Royal de Luxe (il aura fallu que j’aille à Liverpool pour que je vois pour la première fois une machine de l’ile en mouvement …). Un sentiment de patriotisme s’est emparé de nous à la vue de tous ces anglais réunis derrière les barrières pour admirer un bout de culture nantaise. Avant cela nous avons fait la rencontre des comédiens de « Shiverpool », troupe de théatre de Liverpool, bien contents de nous sortir deux trois mois en français. Forcément à la question « What’s your name » posée par la troupe Cédric a logiquement répondu «  Sebastien ».

Nous avons ensuite fait un tour de la ville, nous avons été au musée, ma foi fort distrayant. Nous avons pu participer aux activités dédiées aux enfants et nous amuser à monter dans un tchoutchou des années « de y’a longtemps ». Le petit Cédric était très dissipé durant cette visite et éviter qu’il touche à tous les tableaux, boutons et sculptures diverses et variées a relevé de la mission quasi impossible.

Après cela nous avons encore pu assister au passage de la petite géante et de son chien. J’ai franchement était impressionnée par le travail que cela nécessite de faire bouger des machines pareilles.

Puis nos ventres affamés nous ont menés au Burger King (après avoir cherché en vain le Wetherspoon qui finalement était sous nos yeux). Un repas équilibré plus tard (y’avait de la salade dans le hamburger et de la fraise dans la glace façon cheesecake ! ), nous avons continué notre périple dans la très jolie ville de Liverpool. Nous avons visité la magnifique cathédrale et le musée maritime (avec une exposition sur le Titanic)puis sommes allés nous reposer dans un pub. Un coca renversé (devinez par qui) après, il était déjà temps pour moi de repartir. J’ai bien cru ne pas avoir mon train étant donné la foule à l’entrée des quais. Juste à temps j’ai réussi à choper mon train et deux heures et demi après me revoilà à Melton. Ce fut une journée fort plaisante malgré un vent bien glacial.

Le lendemain, j’ai reçu Audrey chez moi pour une aprèm muffins au nutella. C’était magique, sublimo goutulaire. Ils étaient parfaits.

C’était sympa de passer l’aprem à papoter mais ce fut ensuite dur pour moi de me mettre dans la préparation de mes cours.

Aujourd’hui nous sommes lundi et moi qui croyais que ce dernier mois ce serait du gateau j’ai appris qu’en fait je ferais toujours autant d’heures. Le problème c’est que je commence à ne vraiment plus savoir quoi faire avec mes élèves puisqu’il faut rester dans le sujet de leur exam. Je ne sais qui d’entre eux ou de moi déchirera en premier toutes ces feuilles sur la pollution, les groupes de pression ou encore les nouvelles technologies.

To be continued.

Entre deux tentatives de tout caser dans mes sacs (que je vais devoir me trimballer je ne sais comment demain matin), je me suis dit que j'allais vous raconter mes aventures de ces 4 derniers jours.

Comme la semaine précédente, j'ai fait plus d'heures ... Lundi, le stress était à son paroxysme car je devais affronter la classe entière de Première. 

Forcément quand je leur ai annoncé que je serais toute seule avec eux ce jour là sans la prof, ils ont laissé éclater leur joie, pensant surement que ça allait être la fête. 
En même temps avec l'autorité de malade que j'ai, ils n'avaient pas tort.

Certains d'entre, sérieux et conscients de leurs examens approchant ont bossé sans broncher; d'autres ont fait semblant, et d'autres n'ont carrément rien fait en s'amusant à regarder des vidéos débiles et à écouter la voix mécanique de Google traduction traduisant de magnifiques phrases très utiles pour leur exam telles que "Moi ne metterais plus de cuir à la fête" ou de "Tes pratiques sexuelles sont inhabituelles à bien des égards"... Malgré mes nombreuses demandes "bon c'est la dernière hein ? !"; la dernière était toujours en fait l'avant dernière... 

Je n'aurais pas du me montrer si gentille et si décontract' avec eux dès le début et ils n'auraient surement pas penser que l'assistante de français "elle est cool alors on peut faire cqu'on veut".

Bref, je suis rentrée de cette journée bien fatiguée. le soir repas chez Alice toujours aussi sain, ça va sans dire ...

Le mardi matin le petit Elliott s'est excusé en son nom et celui de Laura pour leur comportement de la veille. Oww qu'ils sont mignons quand ils veulent. Emerald et lui m'ont dit que je ferais une bonne prof. Je leur ai rappelé que je n'avais aucune autorité et que donc c'était pour ça que je ne voulais pas enseigner aux ados. Mais ils ont ajouté que c'était parce que j'étais "helpful" (=serviable, aidante (?)) et respectueuse. Owww, alors eux, ce sont mes chouchous de chez chouchous !

Le mercredi, cours à l'école puis cours particulier avec Emerald. Puis j'ai testé le Pimms, boisson d'été anglaise typique; vraiment yummie (apparemment alcoolisé, mais ça ne se sent pas ...) . C'est une boisson très sucrée, fraîche, avec tout plein de fruits. Tranquillement installés sur la terasse du Anne of Cleves avec des collègues (secrétaire, comptable, bibliothécaire...moyenne d'âge : 45 ans), j'ai pu constater que bitcher (="dire tout plein de méchanceté sur les autres, han pas bien ! ")est un art féminin sans âge. 

Ensuite nous sommes allés manger Thailandais. Lorraine m'a très gentiment payé mon repas (j'aime Lorraine) et j'ai bien mangé, surement encore trop. Je n'ai pas été très fan de la sauce douce amer mais le reste était tip top. C'est une Ninine repue qui est donc rentrée chez elle.

Aujourd'hui, mon cerveau de plus en plus intenable à l'approche de mon retour en France a décidé que je me léverais à 9h (pour moi c'est hyper tôt quand je peux dormir plus longtemps) ... Deux heures de cours et je rentre chez moi ... Mission : faire mes sacs. Une partie de plaisir (sic). Quand je pense que demain je vais devoir me trainer mes deux sacs pendant 20 minutes pour aller jusqu'au bus un rire nerveux sort de ma bouche. 

Oh, Lorraine m'a offert un gros oeuf en chocolat aujourd'hui accompagné de deux "creamy egg", oeufs typiques de Paques en Angleterre. J'en ai déjà mangé la moitié. *regarde ses cuisses* . Honte à moi. (en même temps ils me mettent une pression mentale à crier intérieurement "mange moi mange moi mange moi; je sais que tu veux me manger, allez mange moi; encore un  ptit bout ça va pas te tuer; oh hé au point où tu en es, finis moiiiii !).

Ce soir, il me reste à donner un cours particulier au petit Josh et ensuite ce sera finissage de prise de tête sur comment faire tout rentrer dans mes sacs tout en ne dépassant pas un certain poids ... Challenge accepted !

A ceux que je verrais en chair et en os pendant les vacances, jvous dis a bientot! 

Allez promis je n’écris pas de pâté. Juré.

Donc résumé des deux dernières semaines : j’ai beaucoup travaillé aussi bien chez moi (à faire des conversations encore et toujours pour les p’tits morveux élèves) ainsi qu’à l’école où j’ai fait plus d’heures histoire de compenser le fait que je rentrerais mi mai au lieu de fin mai (hell yeah :D). Le plus épuisant a été mardi matin. 2 heures de cours avec la classe entière de Première. J’en suis ressortie lessivée. Entre les « Caroline, comment on traduit çaaaaaa ? », les « Caroline, tu peux venir corriger mon truuuuuuuc ? » , « Caroline tu peux m’envoyer les conversatiooooons ? », « Caroline, tu crois que la reine d’Angleterre, elle dit okayyyy ? », « Caroline, tu peux faire l’accent racaille en français ? Et et et, et l’accent chiiiiic ? », je ne savais où donner de la tête. Mes élèves ou comment péter un câble très rapidement. Et dire que lundi prochain je me refais la même chose, et cette fois sans la prof à mes côtés. Oh désespoir.

Donc en ce moment, c’est préparation intensive pour les examens, mais j’ai aussi eu le droit lorsque nous parlions des relations familiales avec mes élèves à de belles pensées philosophiques et intelligentes ainsi qu’a des remarques étonnantes de la part de petits de 16 ans : Becky : « Moi je pense que je ferais congeler le sperme de mon copain, au cas où » , Laura : « Caroline, tu nous inviteras à ton mariage ? », re- Laura « Parler d’enfants ça m’a donné envie d’en faire rapidement et aussi de me marier et d’avoir une maison ! ». Hum.

Parfois dans les conversations que les enfants préparent, certaines réponses peuvent être drôles ; Liam : « Je ne pense pas que tous les sports extrêmes soient dangereux. Si on fait du saut à l’élastique sans corde, ça peut être dangereux. » . You don’t say ?

Polly : « La drogue c’est mieux que le tabac, car le tabagisme ça tue ! Mais c’est bien pour l’économie alors il faut légaliser le cannabis »

Et j’en passe.

A part ça ma professeur référent m’a dit que je faisais du bon boulot et mes élèves ont acquiescé. C’est fort bon pour la fierté. Mouhahaha, la puissaaance.

Sinon,  comme d'habitude le lundi, j'ai été mangé chez Alice. Nous ne faisais toujours pas dans la dentelle niveau repas; nos plâtrées ressemblent toujours à des rations pour rugbymen. Alice a commencé à apprendre le verbe "avoir" et a décidé de se mettre à apprendre du vocabulaire et les terminaisons des verbes du premier groupe. Elle doit normalement venir en France dans 4 mois. On est laaaarge. 

Autrement au niveau social, nous nous retrouvons désormais une fois par semaine avec Géo à Café Nerro (mais je l'ai peut être déjà dit, je radooote) afin de discuter de sujets tout a fait pertinants avec perspicacité (sic)

Le week end dernier ; c’était visite de Oxford. Levée à 6h30 (un samedi, quel sacrifice), arrivée là bas à 10h14 direction l’office de tourisme pour faire une visite dans les règles de l’art. Romain et Audrey m’ont ensuite rejoint et nous avons passé la journée à marcher, à prendre des photos, à nous extasier devant les beaux bâtiments, à critiquer les touristes comme les touristes savent si bien le faire.

Nous avons également visiter « Christ Church », université qui a beaucoup inspiré les décors de l’école dans Harry Potter et où certaines scènes du film ont même été tournées, amazing.

C’était une bien bonne journée.

Cette semaine et après 6 mois passés en Angleterre à visiter plein de villes je me suis décidée à acheter une carte de réduction pour le train. Mieux vaut tard que jamais hein. Quand je pense aux économies que j'aurais pu faire... au nombre de muffins que j'aurais pu m'acheter avec toutes ces économies !!!

Ce week end c’était Stratford Upon Avon en compagnie d’Audrey et de Geoffrey. Stratford pour les incultes (comme moi qui ne le savait même pas avant qu’on m’en informe) est la ville où est né et où a vécu Shakespeare. Forcément pour une étudiante en anglais, c’était émouvant de marcher sur les traces de Willy.

C’est une petite ville ma foi fort charmante et en plus nous avons eu le droit à un temps radieux, ce qui a rendu cette journée tout a fait sympathique.

J’ai malheureusement été très choquée par le comportement de certains animaux dans cette ville, comme cette oie qui était en train d’essayer de noyer une autre pauvre petite oie en lui mettant la tête sous l’eau et en lui tapant sur la tête avec son bec. Bien sur telle une Brigitte Bardot je me suis empressée de vouloir défendre la pauvre petite oie alors que les autres touristes préféraient prendre la scène en photo. Armée de caillous j’ai donc essayé de viser la méchante oie pour qu’elle relâche sa victime. Bon, j’ai échoué car je ne sais pas viser. Mais la méchante oie a relâché la pauvre petite bête qui avait donc plein de sang sur la tête. Je me rappellerais à jamais de ce moment. 
Quelle cruauté ! On aurait presque dit des humains !

Bref.

Voilà ce sera tout pour cette fois. Dans 6 jours, c’est la France !!!

La semaine du 5 au 11 mars n'a pas été des plus extatiques à vrai dire. J'ai beaucoup bossé car j'ai appris que je devais en fait faire une conversation pour chaque élève sur 4 thèmes différents alors que je pensais que je pouvais faire une conversation pour deux élèves. Forcément j'ai du me rattraper et créer de nouvelles discussions. Petit calcul donc : J'ai 14 élèves, chacun d'entre eux doivent avoir une conversation sur 4 thèmes différents. Par conséquent combien de putain de conversations dois-je rédiger sachant qu'ils ont déjà 2 conversations pour deux élèves déjà prêtes ? A vos marques, prêts, calculez !

Je vais donc vous parler de mon travail d'assistante et de mes petits élèves. Parce que à part parler de nourriture, de visites, et de temps en temps d'alcool (mais celà très rarement), je ne me suis pas vraiment étendu sur mon rôle d'assistante.

Je pense que j'ai de la chance d'être dans une école où les élèves sont respectueux et où la plupart viennent en cours. Mes élèves m'aiment (si si ils me l'ont déjà dit; surement pour faire les lèche bottes parce qu'ils le pensent sincèrement). C'est vrai que je ne suis pas une assistante ni chiante ni méchante (et ça rime pardi !). Je suis plutôt cool et leur apprends tout plein de vocabulaire que je devrais pas leur apprendre. Et je rigole bien avec eux aussi.

Joe; élève de terminale parle très bien français, et il le sait. Alors c'est le genre à ne pas vouloir trop faire d'efforts en cours, surtout quand il est en classe entière avec la prof de français. Mais j'ai remarqué qu'avec moi, il y mettait du sien.

Sam; également élève de terminale est fort sympathique et s'en sort plutôt bien en français. Il en va de même pour sa camarade de classe, Alex, qui a un peu plus de difficultés mais qui fait des efforts.

Je travaille sur Amélie Poulain avec Alex et Sam et j'ai parfois l'impression que c'est moi qui fait le plus de travail. Je suis même parfois stressée à l'idée de me dire qu'elles n'auront peut être pas le temps de tout faire avec leur exams. (Quelle conscience professionnelle, n'est ce point ?). Et puis je me rends compte que ce n'est pas moi qui vais passer l'exam et j'arrête de stresser.

En ce qui concerne mes élèves de première, je ne vais pas vous en parler un par un sinon demain vous y êtes encore. Certains sont très doués, très interessés, d'autres ont plus de mal mais font des efforts et y'en a d'autres qui ne savent jamais vraiment quoi dire sur les sujets dont on parle (même quand je leur demande en anglais).

La dernière fois on parlait des vacances et je leur demandais de me parler des vacances préférées qu'ils avaient passés. Plusieurs d'entre eux m'ont dit qu'ils avaient été en Floride à Disneyworld, un autre pour son anniversaire a été à New York et a fêté son anniversaire dans une limousine, un autre a été à l'Ile Maurice, un autre a déjà fait le tour de l'Europe ... Nous n'avons pas les mêmes valeurs. Oo

Parfois ils me font rire parce qu'ils essayent de sonner français et aiment utiliser des "ouhlala" à tout bout de champs ou des "aie aie aie".

Que puis je raconter sur ma vie d'assistante à part ça ?

Et bien le midi quand je mange à l'école je mange à la table des professeurs. Et je pense qu'ils doivent penser que je suis autiste parce que je parle pas souvent. Non pas parce que j'ai un problème de communication avec les gens mais surtout parce que leurs conversations me passent par dessus la tête ("Et blablabla les programmes de blablabla avec le budget de blablabla); j'ai plus tendance à me concentrer sur mon sandwich et ne pas en mettre partout. 

A part ça je donne toujours des cours particuliers; j'ai l'impression que mes leçons sur lesquelles je passe pas mal de temps à m'appliquer ne leur rentreront jamais dans la tête. Quoique l'autre fois, halleluja, mon élève, Josh,  a su me dire ce qu'était un verbe (après que je lui ai fait les yeux noirs quand il m'a pointé le mot "Paris").

Non, mais sérieusement j'ai vraiment l'impression de leur avoir appris des trucs, maintenant dans une phrase ils arrivent à reconnaître les éléments principaux comme les pronoms, les verbes, les COD... Yes ! I did it ! Maintenant reste plus qu'à ce qu'ils arrivent eux même à se servir de ces élèments pour faire des phrases.

Voilà, c'était l'interlude je-fais-semblant-de-parler-de-ma-vie-d'assistante-et-de-ma-vie-comme-prof-particulier de-français-pour-ne-pas-paraître-inutile.

Ce week end j'ai été visité la charmante ville de Peterborough (à prononcer "Pizzabro") en compagnie de Mdame Audrey et Msieur Géo. Le truc le plus top là bas c'est la cathédrale; juste magnifique, majestueuse, classe et tout et tout. Nous sommes arrivés là bas à l'heure d'aller au MacDo puis nous sommes restés quelques instants dans la cathédrale à écouter des choeurs et instrumentistes qui répétaient pour un concert, c'était très joli. Aucune photo autorisée dans l'Eglise. Hein, késako ?

Ensuite nous avons marché, mais il n'y avait pas grand chose d'autre à voir alors nous nous sommes gentiment posés sur une terrasse pour siroter une ptite boisson. Et retour à Melton Broadway où nous avons passé une soirée gros sac à base de chips, de pizza, de cheesecake et d'oréos. Puis nous avons regardé des films très intellectuels jusqu'à ce que nos petits yeux commencent à picoter et dodo.

Le lendemain, journée ensoleillée, mais moi j'étais fatiguée alors j'ai fait dodo. Mouarf. Mais après j'ai fait mon intelllo, j'ai pris mes lunettes et mon livre en espagnol et je suis allée lire dans le parc après avoir fait de la marche rapide (sans rire, fallait que je soulage ma conscience après le festin de la veille).

Ce lundi, c'était repas chez Alice. Elle a enfin appris le verbe "avoir". Ce sera tout pour le moment. ça avance... Leeeeentement mais surement leeeentement. (Evidemment, je ne vous parle pas du repas, c'était encore un moment "je vais exploser").

Aujourd'hui c'est mercredi et je reviens de la soirée de départ d'une des profs de Melton. J'étais en bout de table à côté du directeur qui m'a dit que j'étais la française la moins française qu'il connaisse du fait de mon dégout pour le café, le vin rouge et certains fromages comme le roquefort. J'ai également papoté avec un monsieur gay (dans tous les sens du terme) très gentil.

Voilà; j'ai réussi à encore écrire un pâté.

bazinga ! 

Installez-vous bien confortablement dans votre fauteuil, prenez un ptit café/tisane/chocolat chaud comme cela vous convient, et préparez votre cerveau à lire tout un tas de bêtises (15 jours de bêtises, imaginez…)

Tout commence un vendredi de février tout tristounet ; une jeune fille habillée de noir s’envole encore une fois de plus vers le pays des tourtes au porc. 1 heure d’avion et deux heures de bus ensuite, elle n’a aucun doute sur le fait qu’elle est bel et bien de retour en Angleterre : super mini jupes, maquillages à outrance, vulgarités féminines s’accumulent alors que la ptite Frenchie (qui se sent tout d’un coup très classe) trace son chemin jusqu’à l’appartement de Marion et Diana.

Et maintenant elle va arrêter de parler comme Alain Delon et essayer d’abréger sinon elle sent que certains vont s’endormir ou retourner sur 9gag.

Bref, j’ai passé le week end à Leicester, le vendredi papotage entre filles puis le samedi, Wetherspoon avec Mr Faraday Géo (« One beef buRrRrrgeRRrr pleaaaaAse » à prononcer avec un accent américain bien texan) puis recherche du cadeau de Marion, puis mission habillage et maquillage chez Audrey après un bon gouter oréos/chocolat chaud. Ensuite redirection chez Marion et Diana pour l’anniversaire de la première. Miam miam fort bon, danses très contemporaines et discussions philosophiques au programme.

Le lendemain retour à Melton pour un dimanche plus que passionnant. Je suis allée chez mon ami Tesco faire moult provisions étant donné l’arrivée d’une deuxième Gloubi le jour suivant.

Lundi, rentrée ; ma première fois en tant que surveillante d’exam; jubilation. On remarque tout de suite les élèves stressés, ceux qui croit que les réponses se trouvent au plafond, ceux qui trichent effrontément, ceux qui ne quittent pas une seconde leur copie des yeux et écrivent écrivent écriiiiivent. Mais en fait au bout de 30 minutes , surveiller un exam ça devient fort « barbant » (comme dirait mes petits).

1h30 plus tard, la prof de français arrive enfin  pour me remplacer et je file retrouver la petite Chloé qui s’est débrouillée comme une chef pour trouver son chemin jusqu’à Melton (bon en même temps sans mon super plan de malade elle aurait pas fait long feu, mouarf). Blablablabla sur la route, gouter chocolat chaud/oréos une fois arrivée, puis Tesco pour notre mission faire un gateau an citron. Mission réussie. Ça sent bon et c’est une torture de devoir attendre de le manger. Paula comme à son habitude très en avance vient nous rejoindre pour une soirée diététique : boursin/chips/pizza/gateau au citron trop bon de la mort qui pouet. Tout cela ingéré tout en ayant une activité physique intense : regarder des clips.

Le soir, c’est karaoké. SQUEALIIIIING PIGS ! (je m’excuse auprès des voisins).

Le lendemain, Chloé se met dans la peau d’une inspectrice. Moment fort drole. Mais d’abord visite de l’école, présentation de Gloubi aux filles de socio. Puis donc Chloé dans le rôle d’une inspectrice pet’ sec.

Pendant deux heures, M’dame Chloé me jette des regards méchants, prend des notes sur sa feuille, reste impassible lorsque les élèves la regardent. En fait sur sa feuille, elle gribouillait, écrivait des inepties (« assistante incompétente »), dessinait de magnifiques choses inutiles…

Forcément lorsqu’on est sorties toutes les deux, docs martens au pied, tout en noir, rigolant, le role de l’inspectrice n’était plus crédible.

Après l’école, magasins de bonbons pour acheter des … bonbons ! Marshmallows et capsules qui piquent bonjour. Et aussi truffes à la fraise.

Retour à la maison et gouter ; bah oui faut bien se sacrifier pour finir le gâteau au citron, et bah vu qu’on a acheter des truffes autant les manger. Mouarf. Les truffes étaient dégueu de chez dégueu. Beurrrrrk.

Oh mais dis donc, c’est mardi gras ce jour là ! Obligées de faire des crêpes du coup. Obligées.

2526 crêpes cuisinées, 594 cuillères de nutella étalées, 16645199821862187 grains de sucres versés, 666 litres de crème chantilly ajoutés et 2 Gloubis enchantées.

Le mercredi, réveil à 6h, youplaboum ! Ptit déj chocolat chaud/chantilly/marshmallow pour grassement bien commencer la journée.  Et à 8h pétantes nous sommes prêtes à prendre le mini bus pour Cambridge en compagnie de la prof de Français, d’une secrétaire, et quelques élèves. Comme on est des Gloubis sociales, on se met évidemment tout au fond du mini bus.

2 h de discussions pas forcément à retranscrire ici après, nous arrivons dans la belle Cambridge.  Appareil photo au taquet, la touriste attitude s’empart de nous. Cambridge est une ville très très belle, avec une architecture sublime. 3 heures de marche dans la matinée donc direction MacDo (pourtant on a bien cherché autre part où manger ! True Story ! ). Puis l’aprem encore bien 3 heures de marche, visite de musée (pour faire genre on est culturées), extase devant les magnifiques universités, surprise devant le nombre impressionnant de vélos dans cette ville, puis chocolat chaud/chantilly pour le gouter avant de reprendre la route. Bilan de Cambridge : ctrop beauuuuu !

Le soir Chloé a découvert le Garlic Bread (« on mange du Garlic Bread ce soir ? C’est quooiiiii ? ad lib») et ne s’en ait jamais remise.

Je crois bien que ce soir là on a fait nos folles et genre on s’est couchées à 22h34. Les oufs. We’ve got some badasses here.

Le jeudi, c’était visite guidée de Melton. Forcément après Cambridge ça fait vraiment pâle figure. Le matin, balade dans Country Park, visite du quartier riche (faut bien les divertir ces pauvres). Le midi on a mangé du poisson !!! Je tiens à le souligner. C’est surement la seule fois où on a bien mangé en 9 jours. L’aprem direction la ville. Enfin le centre de Melton quoi. Achat de Pork Pie, balade dans le parc de la maison de retraite. Point culture : saviez vous que pour survivre les écureuils gris ont piqué toute la bouffe aux écureuils roux ; d’où la rareté de ces derniers (« Alors tu crois que pour les humains ce sera pareil ? ») ? Maintenant vous le savez.  On a aussi été au musée de Melton que j'ai visité pour la première fois. Un musée, ma foi bien organisé et distrayant pour une si petite ville. Bref, ensuite forcément on a été aux magasins de cupcakes, on en a acheté deux au gout oréos et confiture de fraise. Gouter délicieux, orgasmique je dirais même.

Puis glandage. Puis je suis aller gagner ma vie durement en allant donner un cours particulier. Mon cher Josh m’a offert une petite carte d’anniversaire. Surement pour se faire pardonner de ne jamais apprendre ses cours d’une semaine sur l’autre.

Ensuite, Wetherspoon pour fêter mon anniversaire en compagnie de mes collègues, Janine, Alice, Louise, David, Sean, Matt, Neils (le copain d’Alice),mais aussi de Paula et forcément de l’autre boulet de Chloé. C’était boooooon (slurps fudge cake) mais ça piquaiiiit (curry level 10, bouaaaah) (parfois j’ai l’impression de m’exprimer seulement en onomatopées et en phrases pas très construites … Breeef). J’ai reçu pleiiiin de cartes d’anniversaire, des chocolats et un album photo de la part d’Alice et mes gentils collègues attentionnés se sont tous cotiser pour m’acheter cinq shots de vodka et deux verres de jagerbombs. Que j’ai du boire d’un trait forcément, sinon c’est pas drôle.  Mais bizarrement je ne me sentais pas trop mal après, j’étais un ptit peu pompette mais sans plus. Sean qui voulait s’échapper discrètement n’est pas passé à travers mon filet, mouhahah et j’ai réussi à lui tenir la grappe pendant une bonne heure. Nah mais c’est moi le chef !

Le vendredi, j’ai été bosser (je suis Assistante de Français en fait au cas où z’auriez zappé) ; un peu fatiguée mais étrangement pas de gueule de bois. Sean et David sont venus me voir pour surement se moquer de moi imaginant que je serais dans un état pitoyable, mais ils ne connaissent pas la force d’une bretonne (mi bretonne, d’accord Mr Garnier). L’après midi la fatigue s’est fait ressentir un peu plus et mes élèves purs et innocents « Oh you look tired » (VF : « Oh tu as l’air fatiguée ») ; ma réponse : « Bin c’était mon anniversaire hier ». Pas besoin d’en dire plus, finalement ils sont pas si innocents et comprennent les insinuations.

Le vendredi soir, Chloé, Paula et moi avons décidé de nous faire une ptite soirée dans les bars de Melton. C’était drôle. Très drôle. Nous avons rencontré un monsieur de 70 ans fort sympathique qui nous a raconté des épisodes de sa vie. Bon dis comme ça on pourrait penser que c’est bizarre trois filles dans un bar qui écoutent un vieux monsieur parler ; mais franchement il était très gentil, intéressant et je me suis sentie un peu sociale pour une fois, comme si je faisais une bonne action en l’écoutant.

Nos pas nous ont menés au Anne of Cleves, puis à Hollings Head, puis au Genny B (concert de rock très sympa), puis à Noel’s Arms (eurk, bar de mous du genou), puis de retour à Genny B. On est rentrées en taxi vers 1h. C’était vraiment rigolo. On était bien belles à voir. Bref.

Le lendemain c’était surtout Paula qui était plus que belle à voir. Je passerais les détails mais en gros elle avait bien mal à la tête et surtout au bidou.

En ce samedi 25 février , mon appareil photo a décidé qu’il ne voulait plus marcher. RIP.

Nous avons été à Nottingham faire une photo avec Robin, visiter la ville, manger au « Pit and the Pendulum » où Chloé a découvert le Fish and Chips et a trouver les toilettes cachées comme une grande. Puis direction Leicester. Episode un peu mouvementé pour trouver le bon bus ; entre Paula qui achète quatre places au lieu de trois et qui manque de se faire écraser par un bus, ce fut très stressant. Finalement on a réussi à aller jusqu’à Leicester et surtout jusqu’à Muffins Break pour manger un délicieux cheesecake.

Ptite photo avec Robin : 

Le soir nous avons été chez Marion et Diana pour mon anniversaire. La fin de soirée était chouette, Gloubi et moi avons dansé comme des déesses sur le Dance Floor sur des musiques que l’on adore (ah ah. Ah.).

Le lendemain c’était préparation de muffins. (et oui on ne s’en lasse pas). Muffins cœur nutella. Sluuuurps.

Le lundi j’avais cours la matinée et l’aprèm fut consacrée à se dessiner dessus des tatouages. Résultats : faut qu’on économise pour se mettre de l’encre dans la peau !

Le mardi, cours l’aprem et glandage intense. Mangeage de fraises à la chantilly. Le soir nous avons regardé un chef d’œuvre *s’étouffe* tout en buvant du cidre, en mangeant des chips, du garlic bread et du victoria sponge.

Bref, cette semaine pourrait être renommée « la grâce (ou grasse) selon deux Gloubis ».

Le mercredi, c’était triste. Chloé est repartie. Fini les repas de gros sacs, les karaokés nocturnes, les complaintes de filles, le critiquage d’anglaises… Retour à la diète.

 Photo de BFF

Heureusement que le soir Paula est venue manger chez moi et regarder Desperate Housewives.

Mais le lendemain je me suis réveillée et y’avait personne à côté de moi, personne à qui je pouvais raconter mon rêve bizarre, personne qui pouvait me raconter que je lui avais gueuler dessus dans la nuit ou taper dessus, personne pour me dire « chocolat chaud/chantilly ? », personne dont je pouvais jeter le coussin par terre sadiquement.

Je suis allée au badminton sous un ciel de printemps, je me suis bien défoulée et je suis allée donner mon cours de français.

Le vendredi soir c’était la soirée de départ de Paula (qui part vivre et travailler à Londres), pendant 6 heures, mes collègues ont parlé de caca, de sexe, de choses inutiles, ont joué avec des jouets de Kinder Surprises… Je me dis que même en trainant avec des gens dont la moyenne d’âge se situe entre 28 et 35 ans, j’arrive toujours à tomber sur des fous.

Je suis rentrée vers 1h30 ; triste de me dire que maintenant ma comparse de pizza, de desperate housewives, de badminton, ne sera plus là et que je vais me retrouver seule à Melton. Certes j’aurais toujours mes collègues mais ce n’est pas pareil. « T’as qu’a te faire de  nouveaux amis ». A Melton ? La blague.

Ce samedi, j’ai été me balader dans le parc histoire de prendre l’air, de dire que j’ai fait quelque chose.

Voilààà, ma vie risque d’être très ennuyeuse dans les prochains jours donc vous ne devriez pas avoir à relire un pâté comme ça la prochaine fois. Enfin qui sait ? Je crois que j’ai un don pour raconter plein de choses inutiles.

Cette semaine fut plus reposante qu’à l’accoutumée , mes chers étudiants étant partis soit au ski soit à Paris en fin de semaine. Le lundi, au lieu de commencer à 9h, j’ai donc commencé à 10h, donc une heure de plus à dodoter, halleluja. Nous avons continué à parler du sport au grand bonheur des jeunes filles en fleur. Ce lundi soir, repas chez Alice comme à l’accoutumé. Au menu poulet/patate et crème slurps brulée slurps. Puis nous avons fait du français, nous avons étudié le subjonctif imparfait et le futur antérieur. Non j’déconne (Fooled you !). On a regardé une émission fort déprimante sur des parents qui font des enfants et qu’après ils leur donnent pas à manger parce qu’ils ont oublié d’acheter des doritos et ils ont plus leurs enfants parce que y’a des dames qui viennent les chercher. Et après ils pleurent. Fort instructif.

Ce mardi, sur quatre élèves, quatre étaient absents. Pour l’une d’entre elle, la raison était valable ; deux de ses amis s’étaient suicidés le week end précédent. Pour une autre, je l’ai vu filer sous mes yeux, tête baissée et forcément je lui pas couru après. Et apparemment mon cher Elliott était souffrant. Bref, je n’ai eu qu’une heure avec Ryan qui est très fort mais qui parle avec un accent plus que très prononcé, mais au moins lui il fait des phrases.

Par la suite mon mardi fut consacré à… rien.

Le mercredi, une seule heure de cours à parler pauvreté et Amélie Poulain. Bonheur, joie, extase.

Par la suite mon mercredi fut consacré à…rien.

Le jeudi, c’était badminton. Mon nouveau surnom est désormais « sneaky beast », parce que je fais des coups sournois (=sneaky) et parce que je suis pas gentille parce que merde oh quand on joue au badminton on joue au badminton quoi. Bon avec « Angry Turtle » dans mon équipe j’ai pas été bien loin mais le principal c’est de participer.

Puis cours avec mon petit Josh, qui n’apprend pas ses cours d’une semaine sur l'autre (petit garnement) mais qui est toujours fort sympathique et qui sait flatter sa très chère professeure de français (« vous parlez vraiment comme une anglaise, vous avez pas d’accent »). J’l’aime bien lui. Je l’ai prévenu que la prochaine fois qu’on se voit ce sera le 23 février et qu’il a plutôt intérêt de me faire un cadeau. Bien évidemment je blaguais, j’espère qu’il a bien compris la plaisanterie. Au pire m’en fiche, j’aurais un cadeau. Mouarf.

Par la suite mon jeudi fut consacré à rien…

Par rien, j’entends évidemment : regarder des images débiles sur tous les sites possibles et imaginables, regarder plein d’épisodes de série, fixer mon écran d’ordi sans rien faire.

Le vendredi tous mes petits étant à Paris je n’ai eu qu’une heure de cours en compagnie de Sam. Et encore étude d’Amélie Poulain. Re-bonheur, re-joie , re-extase.

Par la suite mon vendredi fut consacré à rien…

Ah si ! le soir j’ai été dans un pub. Vite fait. Pendant 2 heures pi je suis rentrée car ça faisait longtemps que j’avais pas été voir des images débiles.

Le week end a été plus chargé. Le samedi il fut consacré à…rien. Au début. Mais par la suite, ma vie sociale fut plus développée. Je suis allée chercher sous la neige le petit Geo et la petite Audrey à la station de bus et nous nous sommes préparés pour la soirée apéro dinatoire/wii chez Alice.

On s’est bien goinfré nourris et nous avons éliminé tout ça en jouant à la wii au bowling, au basket, au ping pong, à just dance et à Mario Kart. Ce fut fort distrayant. Par la suite nous avons été batifolé dans la neige qui s’était accumulée dans les rues et à 00h30 Geo et moi avons décidé de donner vie à Philibert. De toute beauté.

Le dimanche, Philibert a subi une mort tragique. Alors que je voulais lui remettre son œil ,qui était tombé, je lui ai malencontreusement explosé la tête. RIP

Tels de grands enfants (nanananananannanaananananan nanananananan *musique kinder*) nous avons ensuite été dans le parc jouer avec la neige parce que vas y là la neige ctrop drôle.

Puis direction Leicester afin d’aller voir le ballet « Swan Lake » par The Russian State Ballet and Orchestra of Siberia. Ce fut très Jjjoli, très gracieux, fort distrayant. Respect, yo.

Puis j’ai fraudé et même que j’ai pris un bus sans payer ; han !

Ma vie d’aventurière est terrifiante.

Et nous revoilà à lundi ; mes élèves étaient tous contents de leur voyage à Paris, tout contents de me montrer leur photos d’eux au Louvre, d’eux à Notre Dame, d’eux bourrés dans leur chambre d’hotel (« Miss , don’t tell our French teacher », mouhahahha, tu payes combien ?) ; ils étaient contents d’avoir mangé des crêpes, et des escargots «( « But it’s weiiiiiiird »), d’avoir vu des clochards, d’avoir vu les Champs Elysées, d’avoir pris le métro bondé. Par contre ils se sont fait bien chiés à la conférence sur le tourisme et le chômage ; bizarre, j’aurais pensé que ça allait les passionner ; moi à leur âge je regardais Arte en boucle. Y’a plus d’jeunesse.

Et pi ce soir, repas chez Alice, avec en dessert des crêpes trop bonnes , trop belles par moi-même. Et voilà gros sac le retour.

Oh encore un gros pâté parce que tu vois j’aime bien parler pour ne rien dire et surtout ça fait croire que ma vie est vachement remplie de trucs de malade mental dans ta tête ; tu vois là je viens d’écrire trois lignes pour ne rien dire, c’est beau.

Allez dans deux jours, c’est la France, hell yeah ;D

Chers lecteurs, cet article ne sera pas long car je risquerais de me répéter tant ma semaine a ressemblé à une semaine basique : école, repas chez Alice, école, cours particuliers, école et aussi cours particuliers et badminton.

Mardi j'ai juste retrouvé mon élève préféré, Elliott, que même que si tous les élèves c'était des Elliott, ce serait tip top fantastique; Elliott il est gentil, motivé, bon élève, poli. Les poufs, jeunes filles en fleur pleines de fond de teint au visage délicat qui baillent aux corneilles et regardent leur portable toutes les 1.5 secondes devraient en prendre de la graine.

Cette semaine nous avons abordé le thème : sport. Forcément les pots de peinture demoiselles anglaises n'étaient pas tellement enthousiastes au contraire des garçons et de quelques filles sportives. Je leur avais préparés un quizz sur les sportifs français; pour eux Zidane joue aux fléchettes et David Douillet est champion de bowling.

J'ai aussi dû leur parler du chomage (un thème qui passionne tous les 16-17 ans) et pour eux le chomage est en augmentation parce que en gros"les jeunes sont des grosses feignasses qui préfèrent passer leur temps à manifester et à toucher le chômage" . Mouhahaha.

Ce week, c'était visite de Stamford, une charmante petite ville à 30 minutes de Melton; une ville très "posh "comme on dit par chez nous, c'est à dire peuplée de gens aisés. J'étais heureuse de découvrir une ville anglaise sans briques rouges (marre des briques rouges, démolir briques rouges). Nous avons visité cette jolie ville, mangé dans un restaurant très beau où j'ai payé 4 pâtes 10 put*** de pounds, rencontré un étrange papy dans un coffee shop et parlé comme des old English ladies faisant fuir un jeune homme en attendant le train.

Le soir c'était direction Leicester pour manger des trop bonnes lasagnes fait maison par Diana et ensuite pour ingurgiter quelques boissons qui me firent tourner quelque peu la tête. (J'ai donc bien fêté mes trois ans avec Eric)

Le dimanche, c'était crêpes time, et je suis fière d'avoir appris à une espagnole à faire des crêpes (bon évidemment elle n'a pas ça dans les veines, mais elle a essayé; c'est pas de sa faute si elle est pas bretonne :p )

Voila les petits

Plus tard, quand je serais grande, je ferais un bilan de 5 mois. Peut être. Seule la destinée nous le dira.

Enfin, quand je dis quelques lignes, on s'comprend :D

Me revoilà prête à vous raconter ces 15 derniers jours.

Désolée pour le gros pâté qui va surement suivre.

Si je devais donner un titre au début de semaine que j’ai passé en rentrant en Angleterre ce serait « 3615 je déprime bonsoir »…

Le samedi je suis rentrée à Melton après avoir passé la nuit de vendredi chez Diana à Leicester. Ma première mission a été de me rendre à Tesco, histoire de remplir ce frigo tristement vide. 2 haricots verts et 1 bouteille de soja (si si j’ai décidé de reperdre tout le poids pris pendant ces 15 jours de gros sac) et je suis de retour dans ma petite chambre à préparer des cours particuliers.

Le dimanche matin, prise d’une frénésie incontrolable (ou pas), je me suis rendue dans le parc histoire de me balader un peu et de ne pas rester enfermée à déprimer. 30 minutes de bol d’air et je suis rentrée. Et j’ai déprimé. Et aussi j’avais pas le moral. Et aussi j’ai déprimé.

Le cœur lourd tout le début de semaine, j’ai recommencé les cours pour mes petits élèves qui n’avaient forcément pas fait le seul travail prémâché que je leur avait demandés. Du coup, pour montrer mon autorité et que oh c’est moi le chef cette année, je leur ai fait faire les exercices en classe et en français (je leur avait demandé d’écrire une conversation en anglais parce que je me doutais que si je leur demandais de faire ça en français ils se seraient pendus et ça aurait fait tâche pendant les fêtes de fin d’années et j’aurais peut être dû aller en prison).

Avec Paula, elle aussi atteinte d’une déprime post vacanciale (c’est le même genre que post-natale), nous avons essayé de nous serrer les coudes, et nous sommes donc rejoins pour ce que j’appelerais des soirées « complaintes » à manger des chips (pas trop, non mais oh mon régime) devant Desperate Housewives.

Les jours passent, lundi, mardi, mercrezgeg, je donne mes cours particuliers (*son des sousous dans ma poche*), je déprime, je donne les cours à l’école, je déprime, je traine des pieds.

Le jeudi arrive et Paula m’annonce qu’elle ne va pas aller au badminton car elle est malade. Bouh, ça veut dire marcher 40 minutes toute seule pour aller au badminton.

En fait c’est vachement facile de tomber dans une spirale de complainte éternelle quand on a pas le moral. Le moindre petit truc donne envie de pleurer, comme la vue d’un camion AA qui nous fait penser à notre pays lointain (ici seuls les plus culturés comprendront la référence … mouhahaha.).

Bref je me suis motivée à aller au badminton et je ne sais par quel miracle la force, la volonté, la rage de vivre, que dis-je, de me battre pour chaque souffle soufflé est réapparue. En gros j’les ai tous laminés et ça m’a redonné le moral.

Le vendredi nous avons été au Anne of Cleves mais personne n’était franchement motivé, et ce ne fut point pouetteux.

Le samedi, direction Leicester pour passer 2h30 dans une salle de ciné à écouter des suédois parler anglais et ne rien comprendre à ce que Mr Daniel Craig-vous-êtres-prié-d’articuler raconte ; vous l’aurez compris j’ai été voir« The girl with the dragon tattoo » et ça c’était fort pouetteux.

Le soir c’était Secret Santa. Le concept : offrir quelque chose à quelqu’un qui vous a été désigné au sort. Je devais offrir un cadeau à Marion et c’est Geoffrey qui m’a offert des produits pour le corps genre Yves Rochzgeg.

 Marion et les sublimes cadeaux que je lui ai achetée.

L’ambiance n’était pas à son top dûs à de multiples facteurs divers et variés, mais j’ai quand même passé une bonne soirée en compagnie des chers Leicesteriens.

La deuxième semaine a été plus chargée et déjà j’étais plus motivée.

Le lundi soir c’était repas chez Alice ; pour une fois le boursin n’était pas de sortie et j’aurais presque pu  manger un repas pas trop gars si Aaron avait jugé raisonnable de ne pas me mettre une grosse platrée de pâtes bolo qui aurait pu nourrir le Bénin entier.

Le mardi, c’était le moment « Arte, arte, arte, c’est la nuit », c'est-à-dire, le moment culturel. Paula et moi avons découvert le cinéma de Melton qui est trop zouli à l’intérieur parce que ça fait comme un vieux théâtre avec un gros rideau rouge devant l’écran (il n’y a qu’une salle dans ce cinéma, donc seulement un film par semaine). Entourées de gens d’une moyenne d’âge de 70 ans, nous avons regardé « The Iron Lady », un film sur Margareth Thatcher, histoire de me rappeler mes cours à la fac. C’était franchement pas mal.

En sortant du cinéma, on a juste failli mourir de froid. L’hiver en Angleterre, c’est la seule et dernière fois pour moi.

Le mercredi nous avons organisé notre premier cours espagnol/français avec Paula. Paula, l’ayant renommé « the French/Spanish intercourse » sans savoir que « intercourse » est un faux ami. « Intercourse » ne signifiant pas du tout « Inter classe » mais plutôt « relation sexuelle ». Bref, c’est le genre de gaffe qui te suit toute ta vie. Mouhahahahaha.

Le jeudi, j’ai encore joué comme une déesse au badminton (« non mais t’as vu comment elle se la pète là l’autre Meltonienne ? »). Et prise d’une pulsion j’ai décidé d’acheter mes billets pour aller voir la Princesse Russienne dans son pays lointain.

Le vendredi après les cours, j’ai donc pris le train pour aller rejoindre mon cher enfant. 3h20, et 3 changements après, ce fussent les retrouvailles et la ruée vers les pubs.

Nous avons débuté par « The Thatched House » où nous avons rencontré le sosie du chanteur de Metallica. Puis nous avons enchainé par le bar à vodka, où nous avons bu un Sex on the beach, qui avait l’air dépourvu de vodka. Puis nous sommes allés chez Cédric, grand chef cuisinier qui avait prévu des pâtes à la bolo. Ce fut fort goutu et nous avons ensuite ingéré quelques boissons en regardant des vidéos très intelligentes telles que les 2be3 (« or not to beee ; on s’est jurés, jurés, de toujours tout partagé»), Hoover et j’en passe.

Ensuite Cédric a tout mis en œuvre pour que je ne m’endorme pas alors qu’il répétait qu’on devait pas se lever trop tard le lendemain.

Je ne sais pas quel miracle le petit s’est endormi et nous nous sommes réveillés le lendemain, motivés pour aller à Manchester.

Leçon n°1 du week end : partir beaucoup en avance car Cédric a beaucoup de mal avec les transports en commun.

C’est ainsi que j’ai pu visiter tout Blackpool en bus, du fait d’une erreur du petit Cédric, et c’est ainsi que nous avons failli rater le bus en direction de Manchester. Entre temps Cédric a encore réussi à perdre son portable…

Nous sommes arrivés à Manchester avec un seul but en tête : trouver un restaurant chinois et se gaver du buffet à volonté. En moins de 20 minutes, on a eu le temps de trouver un resto chinois, de se resservir deux fois deux grosses plâtrée, de se plaindre qu’on allait être des gros sacs, de se demander si on allait prendre un dessert, de se plaindre, de ne plus pouvoir rien avaler, de décider de prendre un dessert et de manger un dessert, puis de se plaindre d’avoir mal au ventre. Et dire qu’il y a des enfants qui meurent de faim dans le monde. Blurps.

Nous avons ensuite beauuuuucoup marché (environ 2h), fait nos touristes, fait des photos débiles,on a crié, on s'est tirés les cheveux pour ensuite rejoindre Paula et Chris, eux aussi à Manchester et boire un coup dans un pub. Une heure après, Cédric nous a refait marcher pendant je ne sais combien de temps car il ne retrouvait pas le pub métal. On a donc finalement décider d’opter pour un pub normal. Et c’est en se dirigeant vers la gare que nous avons trouvé le bar métal qui en fait était sous notre nez depuis le début. Quel bonheur de voir des cheveux longs, rouges, d’écouter de la musique agréable … le hic c’est que nous n’avons pas pu rester longtemps à cause de Mr J’ai-un-pantalon-qui-me-moule-trop-j’étouffe qui nous a fait tourné en rond pour un pub qui se trouvait juste devant nous. Nous avons du ensuite reprendre le train pour rentrer à Blackpool.

Durant le trajet, nous avons, comme à notre habitude été très sages et très calmes.

Faux !

Arrivés à Blackpool, direction le blue room pour critiquer le groupe d’un gars de la classe de Cédric puis nous avons été dans le pub jazz où j’ai appris que Nam avait fait des vocalises et enfin nous sommes rentrés pour que je me goinfre de Wheetos et pour faire nos geeks sur des sites forts utiles tels que Chatroulette (mais c’est plus cque c’était, on ne voit plus l’anatomie des gens).

Le dimanche, direction Harvester, mission gros sac. Mission réussie. Suivi de la traditionnelle balade de gros sac sur la plage.

Puis pub, puis train.

Mots clés de ce week end : pets, qui, puent, de, Cédric.

Il y a deux choses qu’il ne faut pas faire après un week end passé avec Cédric : se peser et regarder son compte en banque.

Sur ces belles paroles, pouet et à la semaine prochaine ou d’après. 

Le temps semble toujours rétrécir radicalement quand on s’amuse. Ceci n’est pas nouveau et s’est bien appliqué à ses quinze jours passés en France.

Soirée tapas, Bretagne, multiples repas entre amis et famille, fête du jour de l’an, et j'en passe …

Après une visite de Saint Malo, il était donc temps , ce vendredi 6 janvier de m’envoler vers Melton « Broadway » comme dirait quelqu’un.

Retrouver le gout vestimentaire des Anglaises, quel dégout plaisir visuel.

J’en viens maintenant aux remerciements pour mes topains qui sont les meilleurs de le monde : Gloubi, rest calm and remember me (mouhahah, tu vas l’avoir en tête), mon ptit fiston Le Breton qui fait des super bûches aux marrons (trois rimes, s’ilvouplait), Titi (saleté qui fait des surprises crise-cardiaque), Maximinou et Hellyxirzgeg (le trivial pursuit et son sacré Jean De la Salle), Marie et Garion (alors z’êtes tata et tonton ou quoi ?), Arnold et son tip top tombage de pergola,  et pi tous ceux avec qui j’ai bien rigolé pendant ces quelques jours (Magalie, Jérémie, JC, Guguss, Prepuzio, , même qu’ils lisent pas ce super blog alors l’inutilité est ici à son paroxysme.)

I would also like to thanks (*cries*), my family, Eric’s family for their support ; it’s thanks to them that I am receiving this Golden Globe now …. Iiips, me suis laissé emporter.

Et of course, last but not least at all, mon Toupinou d’amour, qui tel un chevalier galant m’a accueilli avec un bouquet de roses à l’aéroport de Dinard (ce dernier mot casse tout le romantisme), rendant toutes les donzelles avoisinantes vert caca d’oie de jalousie. A notre diner devant l’église de Pleurtruit, à ce taboulé mangé en harmonie dans la voiture.

Bref, c’est une boule à la gorge que je suis donc repartie. Finie les repas trop bons, les sorties bars entre français, les complaintes de Gloubis, les nantais qui regardent bizarrement Toupinou en tshirt un 22 décembre, les trivial purzgeg sans fin, les bals masqués ho hé ho hé.

Allez je me dis que je sortirais quand même avec le gang de Leicester, que je mangerais de bon repas bien gras le lundi, que je vais reprendre le sport. Mais quand même.

I belong where my beloved ones do. (âme poète du soir, bonsoir).

 photo de starlettes, dans la salle de pouet. (ce qui rend tout de suite la photo moins classe :p)

Happy Bday Ptit fils !

"That's some bad hat Harry" (aucun rapport)

Merry Christmas at Bourgneuf (roh mais purée je suis tip top en forme pour les rimes !)

En Bretagne, il pleut pas tout le temps, la preuve en image !

Photo cheesy à Saint Malo

That's all folks !